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Angelo Aliotta, un artiste de vallauris sensible et profond, et pour le moins surprenant






3 oeuvres d'Angelo Aliotta qui meritent d'etre vu, vécu et ressenti.

A Vallauris et sur RDV auprès de l'artiste déécouvrez son art sa passion qui lui à demander plus de 20 ans de réalisation à travers les art pictural litéraire mais également musical.

Une ébauche au coeur de son oeuvre qui prends une tournure inattendu. une immersion dans un monde qui m'a inspiré ses trois textes pour ses 3 voyages au coeur du soi.

Et c'est la toute la singularité de cet artiste qui su me faire voyager dans un monde nouveau.

un homme à découvrir dans la simplicité des son art ...

Une gallerie "rien à vendre" mais qui donne tout, ce quelle à, une autre façon de voyager ...


En espérant que ces textes vous donnerons l'envie de découvrir cet oeuvre composé de 3 volets La peinture, la littérature et la musique.

Très bonne lecture à tous.


Texte sur la peinture

Intrigué et amusé devant ce rideau d’œuvres, véritable hors-d’œuvre sensoriel, un désir monte irréversible : celui de franchir tes limites. Masse imposante figée face à moi, te bousculer devient viscéral. 

Invité à te rejoindre en ton centre, je me laisse porter par cette vague inspirante et aspirante. 

Tes bras s’écartent et m’accueillent, m’enveloppent, me transportent à l’intérieur de toi, de tes émotions, de ta sensibilité. Enveloppé, je ressens alors une sécurité intérieure. 

Je peux alors prendre ma place, bouger et penser comme je veux. Comme dans le ventre de la mère, tu gardes tout. On dépose ici ce que l’on veut, sans crainte d’être jugé, à l’abri des regards. 

Le poids de tes œuvres m’encercle, m’immobilise, m’empêche de bouger. Moment de recueillement profond, au cœur du cœur… 

Je deviens alors l’œuvre. 

Je ressens tes limites, tes contours, mes contours… 

Je n’ai plus envie de sortir. Je me sens en sécurité dans mes propres frontières. Sans l’autre, elles sont immobiles. Mais pour faire vivre l’œuvre, le mouvement commence à naître. Alors, je ferme les yeux et je me recentre. 

D’abord, mes bras bougent. Puis mon buste. Et bientôt tout mon corps. J’ai besoin de te faire vivre, de montrer mes limites. De te faire comprendre que je suis prisonnier de mes maux intérieurs, de ces limites invisibles, impalpables. Je ressens un besoin urgent de m’exprimer, d’exposer aux spectateurs ma vérité. 

Alors, je bouge, je danse, je fais du bruit, je crie. J’observe les mouvements. Je me délecte de ce que je crée. Et puis… vient le silence. 

Je n’ai pas envie de sortir. Je me rends compte alors que mes limites sont flexibles, qu’elles s’adaptent à l’extérieur, mais surtout à moi. 

Je n’ai pas envie de sortir. Et pourtant, poussé hors de toi, je renais. 

Voyage à travers le temps, à travers les âges, à travers les époques. Ma traversée s’achève. 

Je garde en moi ces vestiges intemporels, ces fragments de tes mémoires. 

Je renais, lavé de tout. Je suis nu face à toi, face à cette mer d’apparence calme, où subsistent encore les empreintes de mon intérieur.


Texte sur les mots et la littérature :

Libéré alors de mes frontières, je me retrouve seul face à toi... Mer des océans. Mer de mes mots. Mère de mes maux. Seul face à moi, perdu devant cette mer infinie. 

Devant moi se dresse un labyrinthe de mots, mémos de mes maux. 

Véritable bibliothèque, je plonge dans cet océan sans fin, espérant en extraire un mot capable de traduire mon cœur, de libérer leur poids, et d’élever ainsi mes maux. Mais par où commencer ? Quels mots choisir ? 

Perdu dans cette immensité, secoué par la houle des mots de surface, cette vague à l'âme submersible, je m’abandonne et me noie. 

Tsunami de l’être. Je sombre dans les profondeurs abyssales de mes maux. ...J’ai touché le fond. 

Écrasé sous le poids des mots, je n’ai d’autre choix que de me laisser porter. Je ne peux plus bouger. Il fait noir. J’ai froid. Je suis sourd. Je ne peux plus m’exprimer. 

Dans cet environnement hostile, je n’ai d’autre choix que d’observer. 

Dans l’obscurité de mon ignorance, j’aperçois enfin mes contours. D’abord mes mains, puis mes bras, puis mon corps tout entier. Ouf... Je suis vivant. 

Ici, tout est calme. Dans cet océan abyssal de mots, il n’y a ni bruit, ni lourdeur, ni pression. Tout est calme. 

Je me recentre à nouveau. Et puis... 

J’ose. J’ouvre les yeux, pour la deuxième fois. Et dans cette noirceur, au loin, apparaissent des poissons en forme de lettres. Des mots se dessinent. Ils semblent voler, comme par enchantement. 

Leurs mouvements voluptueux me rassurent. Leurs danses m’émerveillent, m’enchantent. 

Ils évoluent au rythme d’une mélodie. Mais d’où vient-elle ? Pourquoi ne l’entends-je pas ? Que dois-je faire pour, moi aussi, entendre cette mélodie profonde, douce, aérienne, dans cette mer infinie ? 

Je lève les yeux. J’aperçois une houle qui n’agite que la surface. 

Soudain, un mot me prend, m’emporte. Il me fait danser, rire, il m’euphorise. Je l’entends. J’écoute sa mélodie. Puis un autre passe. Et un autre encore. Je danse les mots. Je me libère, petit à petit, de mes maux. C’est magique. 

Je remonte. Je ne touche plus le fond. Je suis prêt à te rejoindre. 

Je choisis un autre mot, pour aller plus vite. Encore plus vite. Remonter le plus rapidement possible. Peu importe lequel. Vite, je n’ai plus le temps. Tiens! en voilà un qui fera l’affaire, me dis-je .

Mauvais choix. 

Un mot choisi avec légèreté devient un poids. Il me plombe, m’enfonce, me noie. Il m’entraîne au fond des abysses, parmi ses semblables. 

Asphyxié par tous, cherchant désespérément mon souffle, je décide alors d’en choisir un autre. En conscience, cette fois-ci. Je me détache de son apparence et me connecte à sa mélodie. 

Ce mot-là me transporte. Il m’élève. Il me libère du poids des autres. 

Je comprends alors qu’il est si facile de choisir un mot avec légèreté, mais qu’il est essentiel de choisir avec conscience. Un mot pour un maux. 

Je suis enfin à la surface, accroché à ce radeau de mots. La houle s’est tue. Elle ne m’atteint plus. 

J’ai lu en moi l’être que je suis. L’être qui efface les maux pour laisser place à la mélodie des mots qui composent la vie.


Texte sur la musique et les instruments de musique :

Les vibrations de l’air s’élèvent, doucement, imperceptiblement. Elles m’envahissent.

À l’orée de ce silence, une onde se forme, se déploie, porteuse de lumière et de sons. Elle s’élance, me traverse, m’emporte. Je la sens, cette vibration, comme un souffle de vie, m’invitant à m’élever, à me fondre dans l’essence même de l’univers. Chaque note, chaque vibration semble éveiller un souffle caché, un battement secret au cœur de la matière.

L’instrument, maître de cette oeuvre sacré, résonne comme un appel à l’invisible. Le violon pleure une mélodie effleurée, douce, fragile, presque aérienne, et chaque corde chantonne des vers muets, résonnant dans mes veines.

Une caresse de l’âme. La musique s’élève comme une brume légère, me soulevant, m’amenant à m’abandonner à son rythme.

Puis, un souffle profond, une pulsation sourde. Le tambour, battement primordial, le cœur battant du monde. Il vibre dans ma poitrine.

À chaque impact, l’âme se secoue, s’éveille. Les murs se fissurent, les frontières tombent. L’onde du tambour me pousse, m’appelle vers l’infini.

À chaque percussion, je m’élève, mon corps se déploie dans l’espace, se libère de ses chaînes invisibles. Je suis cette vibration. Je suis ce battement.


D’autres instruments entre alors en scène, doux et lumineux, tissant des fils d’or dans l’air. Chaque note chantonne des promesses anciennes. Les fils et les touchent vibrent, et dans leurs murmures, je m’entends moi-même. Chaque note s’élève comme un oiseau, se hissant vers des cieux lointains, m’invitant à le suivre.

Je m’élance. Les cordes sont des bras tendus vers l’invisible. Les notes se transforment en barreaux d’échelles. Les vibrations résonnent en moi comme des battements de lumière, légers, comme des plumes emportées par le vent.

Et puis, la flûte, légère, aérienne, porte le souffle du vent à mes oreilles. Elle glisse, traverse l’air comme une brise fugitive, et dans son sillage, elle éveille un sentiment de pureté. La musique se fait vent, l’air m’enveloppe. Un souffle nouveau entre en moi. C’est une danse, une ascension au-delà du sol, un envol vers des terres inconnues.

Je m’élève, mes pieds quittent la terre. La flûte guide mes pas. Elle m’invite à rêver, à toucher du bout des doigts les étoiles.

La musique devient un pont, un fil invisible qui relie le ciel et la terre. Elle élève l’âme, me portant au-delà de mes limites, au-delà du temps, de l’espace. Je me laisse guider, porté par ces vagues sonores, par ces instruments qui ouvrent en moi des portes vers l’invisible, vers l’éternité.

Et je danse, je m’élance. Chaque vibration me pousse, me soulève. Je me fonds dans cette mer de sons, je me laisse emporter par l’élévation des âmes. La musique devient mon souffle, mon souffle devient la musique.

Dans cette immensité sonore, je suis libéré. Je suis l’instrument, je suis la vibration, je suis l’ascension. Je suis vertigineux…


Richard Orempuller.



 
 
 

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Association TAMBOURS3S - Richard Orempuller

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