Réaliser son tambours dans une baignoire......
Je vois passer depuis un certain temps des publication de confrere et consoeur réalisant des tambours "chamanique" avec une eau de robinet et dans un biagnoire ou des bassines.
Voici dans cette publication pourquoi il est important de bien choisir les éléments pour faire naitre votre tambour.
J'ai conscience que cela risque de heurter certains d'entrevous mais n'en déplaise, nous avons une responsabilité quand à la transmission des ces objet de pouvoir. alros faisons en sorte d'honorer nos ancetres par la ttransmission qu'ils nous ont confié.
Je vous souhaite une tres bonne lecture.
Le tambour Chamanique et
L'importance des conditions de la co-naissance de votre jumeau et de vous-même."
Je souhaiterais mettre en lumière 3 points important de la réalisation de votre tambour qui composent son essence, sa vie, sa transmission : l’eau la peau et le bois.
Bien que la fonction première d'un Tambour est d'émettre un son et une vibration, ce qui fait de lui un instrument de musique, il est surtout et avant tout un outil de médecine ancestrale.
Je parlerai donc du Tambour Chamanique et non de l'instrument de musique.
Pour faire un instrument de musique, rien de plus facile, la encore peu importe
la provenance des éléments que vous utilisez. Mais pour faire un tambour chamanique il est essentiel de respecter certaines méthode dites ancestrales. Un instrument chamanique est un objet, un instrument, peu importe le terme utilisé qui réuni des éléments visible, le bois, l’animal l’eau le minéral mais également des éléments invisibles tels que les esprits qui habitent les éléments visible.
De ce fait il est important de prendre conscience de l'importance des conditions dans lesquelles il est réalisé.
Cet allié conjugue l'énergie de l'arbre, l'énergie de l'animal à travers l'enveloppe charnelle dans laquelle il a vécu des expériences, des émotions et l’élément de l’eau qui apporte la vie et bien plus encore.

- Le règne végétal : le cadre du tambour.
Depuis l'origine des temps l'arbre couvre la planète.
Enraciné dans la terre, il a grandi au rythme des saisons. Il a connu la pluie et le soleil, les guerres, les catastrophes naturelles. Il a senti, dans ses fibres, la pulsation des racines qui tissent un réseau immense et invisible sous nos pieds.
Grâce à ce réseau, les arbres ne sont jamais seuls, il sont en contact perpétuel depuis la nuit des temps. Leurs racines se parlent, s’entrelacent, se transmettent leurs forces et leurs sagesses.
A travers l'ingestion des aliments vivant, tel que les légumes, les plantes les graines etc, le règne végétal apporte une connaissance ancestrale.

- Le règne animal : la peau du tambour
L’animal, au cour de son existence, habite une enveloppe charnelle depuis son premier souffle. Tout comme nous, l’esprit de l’animal choisi ses parents, le pays et les mondes dans lequel il va grandir.
Cette peau porte donc en elle sa mémoire, sa course à travers les plaines, du vent qui effleurait son dos, de l’eau qu’il buvait au creux des rivières.
A travers cette enveloppe charnelle, il nous transmet son énergie, ses émotions, ses riches expériences de vie malgré l'inertie apparente de cette dernière lorsqu’elle est tendu sur un cadre. L’animal nous offre son savoir, sa mémoire et revit à travers nous, à travers notre savoir faire.

- Le règne aquatique ; l’eau
Depuis des millénaires l'eau s'informe des messages de Gaïa.
Les particules de l'eau, quelles soient, rivières, mers ou pluies sont identiques.
L'eau se retrouve dans la sève de l’arbre, dans le sang de l’animal.
Elle est omniprésente dans notre système planétaire et même dans l'univers.
L'eau se retrouve jusque dans nos canalisations avec une différence importante cette dernière est dites morte car elle stagne dans nos canalisations.
Fabriquer un tambour chamanique est un acte sacré, un dialogue entre les éléments et l’artisan qui lui donne vie.Chaque étape du processus est empreinte de respect : pour le bois, pour la peau, pour l’eau qui l’assouplit et lui insuffle une énergie vibrante.
Or, certains, par ignorance ou par commodité, choisissent de tremper leurs peaux dans une baignoire remplie d’eau du robinet. Voilà une méthode qui mérite qu’on s’y attarde.
A mon sens faire naître un jumeau lors de rituels nécessite de mettre en corrélation tous les éléments de la nature.
L’eau du robinet, aussi pratique soit-elle, est tout sauf une eau vivante.Nous avons de plus en plus connaissance de la composition de l'eau du robinet et des éléments qui la composent. Chargée de chlore, de calcaire de divers produits chimiques, et de perturbateurs endocriniens, elle est aseptisée à outrance, privée de son énergie naturelle.
De no jours, de plus en plus d'entreprises naissent avec l'objectif de rendre cette eau pure par divers procédés de filtration des micro et nano particules.
Mais cela ne fait pas l'unanimité de tous les foyers et même si vous avez chez vous un système de filtration qui la rend propre à la consommation mais pour autant, cela ne rend pas la vie à l'eau telle que celle qui vie et grandit dans son lit caresse les pierres apporte la vie aux racines des arbres etc.

En plongeant une peau dans une eau de robinet, destinée à devenir la membrane d’un tambour chamanique, on ne fait que l’imprégner de cette stérilité artificielle. Pire encore, le chlore attaque les fibres du cuir, modifiant sa souplesse et son timbre, tandis que les résidus chimiques interfèrent avec l’intention spirituelle du tambour.
"Un tambour chamanique n’est pas un simple objet de décoration ou un instrument anodin. Il n’est ni un simple ornement ni un instrument ordinaire.
Il est une passerelle entre les mondes, un véhicule de connexion, un lien sacré avec le vivant. Un battement d’écho entre l’humain et la nature. Chaque vibration qu’il émet résonne bien au-delà du bois et de la peau qui le composent ; elle porte en elle l’esprit des éléments, la mémoire de l’eau qui l’a nourri, la force de l’arbre dont il est issu et l’âme de l’animal qui a offert sa peau. Il ne s’agit pas seulement de musique, mais d’une voix primitive.
Comment espérer insuffler une vibration authentique dans un tambour nourri à l’eau morte? C’est comme vouloir allumer un feu avec du bois trempé d’essence : on obtiendra peut-être une flamme, mais à quel prix ?
L’eau pure, celle d’une rivière, d’une source ou d’un lac, est bien plus qu’un simple liquide. C’est une force vivante, un souffle en mouvement, une mémoire fluide qui porte en elle l’énergie du monde. L’eau qui court dans les rivières, qui danse sur les pierres, qui s’infiltre entre les racines, l'eau des océans des pluies est une eau chargée de vie, chargée d’une mémoire, d’un mouvement, d’une énergie qui nourrit la matière. Elle a vu le ciel et la terre, elle a nourri les arbres et les animaux, elle a appris le langage du vent et du soleil. Elle résonne avec la nature et insuffle au tambour une force primordiale. C’est cette eau-là qui doit caresser la peau, lui redonner souplesse et force, avant qu’elle ne soit tendue sur son cadre.
Faire son tambour dans une baignoire, c’est non seulement un non-sens spirituel, mais aussi une aberration technique. Si l’on veut respecter l’âme de l’instrument, alors on lui offre ce qu’il y a de meilleur : des matériaux nobles, une intention pure et une eau vivante. Tout le reste n’est qu’oubli de l’essentiel.
Alors comment peut-on parler de tambour Chamanique dans de telles conditions ?
Si rester en bord de rivière, en harmonie avec les éléments, et attendre patiemment que la magie opère, comme le faisaient nos ancêtres, vous semble difficile, alors prenez au moins soin d’utiliser l’eau d’une rivière. Rapportez chez vous cette eau et permettez ainsi à la peau de s’imprégner de cette force vivante.
Je sais que ce n’est pas toujours simple, les conditions ne sont pas toujours idéales, et il m’est arrivé quelques fois de transporter sur le dos près de 70 litres d’eau de rivière, de monter cinq étages pour que la peau puisse être nourrie d’une eau vivante, car la météo ne me permettait pas de rester dehors. Ce fut un effort, certes, mais un effort juste, en accord avec l’âme du tambour que je façonnais.
Rappelez-vous que l’eau n’est pas qu’une simple ressource : elle est un esprit, une mémoire en mouvement. Elle coule dans la nature comme elle coule en vous, portant en elle l’énergie du vivant.
L’eau du robinet même filtré ne porte plus en elle la mémoire de la terre, mais seulement l’ombre d’elle-même.
Utiliser l’eau d’une rivière, l'eau vivante, c’est reconnecter la peau de l'animal à ce qui est pur, à ce qui vibre encore de son origine.
C’est sentir la force de l’eau vive, celle qui façonne les montagnes, qui nourrit les forêts, qui abreuve les peuples depuis l’aube des temps.
L’eau en mouvement est une eau qui porte, qui nettoie, qui transmet. Comme le sang dans nos veines, elle ne doit jamais être immobile. Car une eau qui stagne s’éteint, et une eau éteinte ne peut nourrir la vie.
Revenir à l’eau vive, c’est choisir de renouer avec l’essence du vivant. C’est écouter le murmure des ruisseaux, comprendre le message des sources, honorer l’eau comme un être à part entière, libre et sacré.
C'est cette action précise qui va redonner vie à votre tambour.
Voilà pour moi l'importance de réaliser vos tambours dans une vivante et il m'est, de par ma nature profonde, inconcevable qu'une peau puisse être plongée dans une baignoire ou une bassine en plastique.
Dans cette même dynamique de pureté et d'authenticité, je n'intègre aucun élément qui par sa composition ne soit pas respectueux de la nature.
J'utilise donc des matériaux qui retourneront à la terre naturellement, bois non traité, peau animale (=végétale) laiton etc.
Pas de fer
pas de chambres à air
pas de cire d'anticaire et autres produits dérivés du pétrole..
Tous ces éléments se retrouvent dans le tambour il est donc important de savoir si vous souhaitez un instrument de musique ou un tambour Chamanique.
Ce dernier est le lien entre tous les vivants.
Chaque coup porté sur le tambour fait vibrer l’air comme une onde sur l’eau, transportant l’énergie, l’intention, le souffle du joueur.
Jouer du tambour, c’est se souvenir que nous sommes faits des mêmes éléments que lui. C’est écouter la terre battre sous nos pieds, sentir le vent répondre à l’appel, entendre l’écho du premier battement de cœur qui a marqué notre naissance.
Nous avons une responsabilité envers eux (végétal, animal aquatique minéral) mais également envers vous qui venez réaliser un tambour chamanique
Faire vibrer cette peau, c’est un écho de son existence qui résonne, un murmure de gratitude qui s’élève à travers vous.
Et il est de ce fait important d'honorer et de respecter nos ancêtres et les éléments qui nous apportent l'oxygène qui nous permet de vivre.
Dans la pureté authentique de la naissance de vos jumeaux.
Naître à soi-même pour n'être que soi-même
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